Monter un écolieu nous trotte en tête depuis des années et nos questions sont de plus en plus prégnantes : où ? avec qui ? et surtout comment ? Plusieurs options s'offrent à nous, même si on élimine tout de suite celle de "devenir riche par magie et habiter dans un lieu paradisiaque" (même si la question de gagner Koh-Lanta (et donc 100k€) commence à nous trotter sérieusement en tête). L'option qui correspond le mieux à nos caractères est celle de construire un modèle économique béton, qui nous permette de mener à bien nos activités "sociales" en les équilibrant financièrement par des…
Nous savons depuis le début que le chemin serait long et nous prenons donc la responsabilité de tourner une autre page. Nous continuons donc à nous former, à partager nos avancées et nous envisageons de construire ailleurs quelque chose d'autre, dans un lieu qui sera plus accessible et sans doute avec une équipe agrandie !
Le mythe du retour à la terre, les "néo-paysans", les NIMA (Non Issus du Monde Agricole) et autres catégories de personnes qui quittent le monde urbain pour s'installer à la campagne ne semble plus être un fantasme de journaliste de la presse alternative ni de soixante-huitards échevelés. À chaque nouvelle crise - et le Covid-19 en est un bon exemple - le mythe de la petite maison dans la prairie, autonome et autosuffisante, refait surface. Cependant, la route, bien qu'elle soit extrêmement enrichissante, est longue et parsemée d'embûches. Je ne me suis pas reconvertie dans le maraîchage ou l'élevage mais les activités…
Bertrand et moi avons été éduqués de la même manière : nous ne dépensons pas l'argent que nous n'avons pas et comme disait mon grand-père : « on ne pète pas plus haut que son c*l ». Bref, nous avons grandi bercés par l'illusion que si nous travaillions bien à l'école et que si nous faisions de "bonnes études", nous trouverions un emploi qui nous permettrait de vivre. Cependant, force est de constater que les temps changent et que, pour nous (malgré nos années de "bonnes études" et nos expériences variées), un boulot pas trop désagréable, pas trop mal payé, pas trop "durée déterminée",…
Le 5 mars 2020, nous avons fait un aller-retour express au Bout du Monde, l'occasion de se rappeler à quel point la région était magnifique. Nous avons été accueillis par un vent à décorner les bœufs et heureusement, la propriétaire des écuries nous attendait avec un bon thé chaud. Nous avons profité de ce moment pour échanger les dernières nouvelles : hiver difficile dans toutes les régions, dernières visites du lieu, informations par rapport à l'avancée de notre projet... Et c'est toujours un plaisir de se dire que quel que soit le résultat de notre initiative par rapport à l'achat du lieu,…
Aujourd'hui, seul Bertrand a pu suivre cette formation : moi j'étais en expédition au Lycée Agricole de Laval pour passer un test et m'inscrire au Brevet Professionnel Responsable d'une Entreprise Hippique en Formation à Distance, mais ça j'y reviens dans l'article "Parcours du combattant de la reconversion dans l'agri" (en cours de rédaction). J'étais hyper jalouse car j'ai loupé la photo de promo (heureusement Bertrand représente super bien le binôme ;) ) : J'étais aussi jalouse car lorsque j'ai retrouvé le groupe en fin de journée tant le formateur, Antoine Pasquier de la CCI de Saint-Malo, que les collègues avaient l'air ravis…
Pour notre première formation, Nadine Herbelin, fondatrice de KERNH, a ouvert le bal avec une journée consacrée à la gestion de projet. Si nous avions déjà eu l'occasion de travailler avec certains des outils qui nous ont été présenté aujourd'hui, c'était bien la première fois que nous nous retrouvions "obligés" de nous cadrer et de consacrer huit heures d'affilées à notre projet ! Mettre des mots sur nos valeurs... ... grâce à l'exercice des "5 P", qui consiste à s'interroger en profondeur sur un sujet en répondant cinq fois à un nouveau "pourquoi...." Par exemple : "- Pourquoi veux-tu créer des projets…
L'incubation, c'est un accompagnement entrepreneurial pour permettre à des porteurs de projets d'arriver à la concrétisation de leurs idées. Pour nous, elle aura lieu de février à octobre 2020. L'incubation se décline en : Formations collectives sur des sujets comme la gestion de projet, le marketing, le commerce, la communication, les cadres juridiques, les prévisionnels financiers, les modèles économiques, la mesure d'impact, etc. À raison, pour EnZHyme, de deux jours par mois pendant neuf mois.Accompagnement individuel stratégique : nous aurons un "mentor" qui nous formera sur des compétences que nous n'avons pas encore. Son rôle est de partager avec nous sa propre…
Cette journée de jury n'a pas été si simple que ça a pu en avoir l'air... Nous avons quand même un peu stressé et dans ces moments, on a beau se dire que l'on n'a rien à perdre, on se met quand même un peu à nu devant des inconnus. Nous sommes rentrés dans la salle, et avons raconté notre histoire et nos rêves à trois personnes représentant Bretagne Active, la CCI et un spécialiste en conseils, réseaux et RSE, nous ont écouté puis questionné sur notre projet. Et là, on a eu chaud ! "Magnifique comme projet, mais vous avez des…
Avant toute chose, si lorsque nous vous vous parlons d'incubation vous imaginez un schéma de l'intérieur d'un œuf, faites faire demi-tour à votre esprit ! Bien que nous parlerons de reconversion dans le monde rural, notre incubation va se passer majoritairement dans des bureaux et des salles de réunion : l'incubation, c'est un terme métaphorique pour désigner le moment où le projet est nourri au chaud et se prépare à l'éclosion. L'idée, c'est d'être accompagné par des personnes spécialisées dans la gestion de projet, les finances, la communication, la comptabilité et en gros, pour nous, de passer de "l'idée au projet". Parce…