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Et si nous postulions pour être incubés ?

Avant toute chose, si lorsque nous vous vous parlons d’incubation vous imaginez un schéma de l’intérieur d’un œuf, faites faire demi-tour à votre esprit ! Bien que nous parlerons de reconversion dans le monde rural, notre incubation va se passer majoritairement dans des bureaux et des salles de réunion : l’incubation, c’est un terme métaphorique pour désigner le moment où le projet est nourri au chaud et se prépare à l’éclosion.

L’idée, c’est d’être accompagné par des personnes spécialisées dans la gestion de projet, les finances, la communication, la comptabilité et en gros, pour nous, de passer de « l’idée au projet ». Parce que nous en parlons, nous en rêvons, mais la meilleure manière d’y arriver, c’est bien de mettre le pied à l’étrier.

Depuis fin octobre, sur le campus du Groupe Saint-Exupéry, là on nous donnons des cours, une affiche me fait de l’œil :

Elle est sur tous les murs, en salle des profs, en salle de cours dans les couloirs. A chaque fois que je passe devant, je relis ces phrases :

  • Vous portez un projet d’entreprise durable et responsable.
  • Votre projet est en accord avec les enjeux suivants : mieux produire, mieux transformer, mieux manger, mieux consommer, mieux recycler…
  • Vous êtes soucieux(se) d’avoir un impact positif sur le territoire breton et sur ses citoyens.
  • Vous avez besoin d’un coup de pouce pour acquérir des compétences solides en entrepreneuriat.
  • ET vous êtes disponibles pour vous consacrer au développement de votre projet à mi-temps minimum pendant 9 mois.

Et je me dis que nous validons tous les points…

Par chance, le délais pour candidater a été prolongé d’un mois : nous avons eu le temps de remplir les 20 pages que constituent le dossier et nous l’avons envoyé le 15 janvier « avant minuit ».

Puis tous s’est enchaîné très vite : le lendemain de l’envoi du dossier, Anaïs Guégen, chargée du projet « EnZhyme » nous a appelé pour fixer un rendez-vous. Le 20 janvier nous apprenions que notre candidature était pré-retenue et que nous étions invité à participer aux deux premiers jours de formation avant de passer devant un jury qui déciderait de notre sélection définitive.

Nous sommes maintenant à la veille de passer devant ce jury. Nous avons appris à « pitcher » notre projet. Le pitch, c’est le résumé du projet. Certains sont professionnels de cet exercice d’éloquence. Pour nous, enZHyme a fait appel à Thomas qui nous a coaché pour que notre discours soit le plus « percutant » possible. Pour Bertrand et moi, le challenge consiste à réussir à imaginer quelque chose de clair en prenant la parole à deux.

Demain, nous serons devant trois personnes, spécialisées de l’écosystème de l’Économie Sociale et Solidaire : nous « pitcherons » pendant dix minutes puis nous échangerons vingt minutes à propos de notre projet. Le but est bien-sûr d’être sélectionnés pour les neuf mois d’incubation, mais également de confronter nos idées à des personnes qui n’ont pas d’intérêt à nous encourager gratuitement. Réussir à convaincre des professionnels qui ne font pas partie de nos cercles d’amis et qui ne sont pas nos familles est notre premier grand challenge… Nous croisons les doigts !

Le plan de not’ pitch dans not’ poche

Un article de Ouest-France sur EnZHyme : https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-enzhyme-accompagne-les-entrepreneurs-6660826

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